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L’ORGUEIL DU GUERRIER CLAUDE BARRES par Eric Deschodt

Editions PERRIN mars 1994

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Cette biographie d‘Eric Deschodt retrace la vie de Claude Barrès, petit fils de Maurice et fils de Philippe Barrès. Son grand père Maurice était un écrivain et un homme politique Français qui fut très influant durant le premier conflit mondial. Il défendit des valeurs et des traditions nationalistes. Son fils Philippe, homme de lettre également, fut journaliste à Paris Presse et  homme politique. Il fut proche de De Gaulle et de la résistance à Londres. Claude naquit en 1925, ne connaîtra pas son grand père mort deux ans plus tôt. Il grandit dans un milieu bourgeois à Neuilly-sur-seine.

Le Biographe s’attache dans son livre à décrire l’enfance et la vie de Claude à travers le poids de l’histoire de sa famille.

 

L’invasion de la France en 1940 par l’Allemagne nazi pousse ses parents à partir pour New-York. Il n’a alors qu'une idée en tête : revenir en France et incorporer la France Libre. A peine âgé de 17 ans il part pour l’Angleterre et il intègre la formation des cadets de la France Libre et des commandos parachutistes. Il saute sur la France en 1944 et à Arnhem. Il se révèle être un brillant officier.

Après un rapide retour à la vie civil, il ne quittera pas l’armée et sera de tous les conflits qui suivront, Indochine, Corée et Algérie. L’auteur retrace la vie de Claude à travers la correspondance qu’il aura avec ses parents et les évolutions de sa carrière militaire. Le lieutenant Claude Barrès a commandé la 2ème bataillon de Corée sous les ordres du lieutenant-colonel Borreil. Claude Barrès trouvera la mort au combat en Algérie à l’âge de 34 ans. Ce sera le dernier des Barrès. Son nom sera donné à la promotion 1993 de l’école militaire interarmes à Coëtquidan.


Commentaire :

Ce livre ne parle pas spécifiquement du bataillon Français de l’ONU ni du conflit Coréen, l’auteur n’y consacrant qu’un chapitre ; mais il décrit l’esprit des soldats, officier ou homme du rang, ayant participé à la libération de France entre 1944 et 1945. Ceux-ci, n’arrivant pas à se faire à la vie civile, " ne seront bon qu’à se battre avec ardeur pour la France ".