Index de l'article

La bibliographie

et les liens Internet sur la guerre de Corée

 

Romans et livres français

 

UN AMOUR DE CORÉE par Paul MOUSSET

Grasset 1961

 


 CRÈVECŒUR (livre) par Roger LESAGE

 

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 Éditions FRANCE EMPIRE 1955           

Transcription du script tiré du film documentaire scénarisé « Crèvecœur » de Jacques DUPONT. Le film a été tourné avec l’aide du Ministère de la Guerre en Corée au sein du Bataillon de Corée. A l’exception d’un acteur qui joue le rôle du sous-lieutenant Darcet tous les membres du Bataillon ont été sollicités pour faire de la figuration dans le film. Mais parmi tous ces figurants, dont le lieutenant-colonel Borreill, aucun n'avait combattus à la bataille de « Crèvecœur » ou « Heartbreak Ridge »... peu importe d'ailleurs, ils avaient tout de même combattu dans le triangle de fer, le T-Bone et à Arrow head.

 


 

DU SANG SUR LES COLLINES OU LES MERCENAIRES EN COREE par Jean OSTY (Lartéguy)

LES MERCENAIRES

Presses de la Cité 1954.

Les Mercenaires, écrit dans les années 1950 et publié en 1963, est un des premiers roman de Jean Lartéguy, initialement paru en 1954 sous le nom Du sang sur les collines sans succès. Ce roman est dédié à son ami Jean Blanzat ; le sous-titre présent sur la couverture oriente le lecteur par une question : Qui se souvient encore de la guerre de Corée ? 

Ce roman suit les aventures du capitaine Lirelou, de ses camarades et de son mentor Faugât, un auvergnat communiste qu'il rencontre dans les Brigades internationales lors de la guerre d’Espagne en 1936. Nous suivons ces hommes sur les principaux théâtres de guerre du milieu du XXème siècle de la guerre d'Espagne à la Seconde Guerre mondiale dans les premiers commandos parachutiste, puis l'Indochine au sein d'un maquis contre le Viêt-Minh , jusqu'à la guerre de Corée où des français combattirent sous mandat de l'ONU. Ce roman loin d'être une apologie de la guerre, apporte une réflexion sur les thèmes de l'engagement, de la résistance, de la fidélité à ses camarades et du sens de l'honneur du soldat pour qui parfois la désobéissance est la seule façon de rester fidèle à ses engagements.

 


 

BATAILLON DE CORÉE - LES VOLONTAIRES FRANÇAIS 1950–1953 par Erwan BERGOT

Presses de la Cité 1983

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L'auteur de cet ouvrage intitulé «Bataillon de Corée. Les volontaires Français. 1950-1953» est Erwan Bergot (1930-1993), écrivain auteur de plusieurs ouvrages sur les questions militaires, journaliste, ancien officier au 11ème  Choc ; il servit en Indochine avec le Bataillon Bigeard, à Diên Biên Phû, il commandait les mortiers lourds du 1er B.E.P. En Algérie, grièvement blessé au 2ème Régiment Etranger de Parachutiste, il quitta l'armée pour effectuer une carrière d'écrivain.

Destin unique que celui de ce bataillon, créé au mois d'août 1950 par le gouvernement Français pour aider les Nations Unies à rétablir la paix et la sécurité en Corée du Sud, envahie depuis juin par les forces communistes du Nord et qui, en 3 ans, va devenir une des unités les plus décorées de cette campagne. Destin injuste pourtant. Célébré partout Outre-Atlantique, le bataillon français est resté méconnu dans son propre pays où son histoire complète n'avait encore jamais été écrite ! Et pourtant, quelle épopée ! En 3 années de présence en Corée, de 1950 à 1953, ses combats se comptent par dizaines : Twin Tunnels, Chipyong-Ni, la cote 1037, Crèvecœur, le ''T'' Bone, Arrow-Head, Kumhwa, etc  ;  des morts, des blessés, des disparus, par centaines. Le 10 janvier 1951 à Wonju (Corée) : ''Baïonnette au canon ! A l'assaut !''. A la suite de leur chef, le lieutenant Lebeurrier, les 25 volontaires s'élancent à l'attaque. Après un bref et brutal corps à corps, sur un piton enneigé, ils culbutent une compagnie nord-coréenne fanatisée qui s'accrochait depuis le matin. C'est un exploit d'autant plus remarqué qu'il s'est déroulé sous les yeux des deux plus grands correspondants de guerre américains, stupéfaits. Dans quelques jours, la charge à la baïonnette des Français à Wonju, va devenir légendaire et leur bataillon, gagner son billet d'entrée dans le club ultra-fermé des unités d'élite servant en Corée sous la bannière des Nations Unies.

 

Quelques titres des chapitres du livre d’Erwan Bergot: Jean Lafitte ; Les ''Mille'' ; 1) Le pays du matin calme octobre 1950-Février 1951 : Taegu ; Wonju ; Patrouilles ; 2) Le mois maudit 1er février-5 mars 1951 : Twin Tunnels ; Chipyong-Ni ; La nuit de ''Georges'' ; 1037 ; 3) A la poursuite d'un mirage mai-octobre 1951 : Putchactul ; Un été pourri ; La montagne du Crèvecœur ; 4) Parallèle 38... 1952-1953 : Le ''T'' Bone ; Arrow-Head ; Chunga San. 5) Annexes : Forces Françaises de l'O.N.U. au 26-10-1950 (nom grade, fonction, unités) ; VIIIe Armée Forces de l'O.N.U. en Corée (U.S. et Français. Nom, grade, Corps, Division, Bataillon) ; Chronologie sommaire de la guerre de Corée (par date) ; Volontaires du Bataillon Français morts au champ d'honneur ou disparus en Corée (Nom, prénom, grade, date) ; Citations.

Remarques : l’ouvrage a été écrit en grande partie par Janine Balland, la compagne d’Erwan Bergot. Le récit est très peu rigoureux dans le déroulement des événements, même si les anecdotes sont cependant bien réelles. La "mise en scène" des tués du Bataillon est jugée contestable.

 


 

L’ORGUEIL DU GUERRIER CLAUDE BARRES par Eric Deschodt

Editions PERRIN mars 1994

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Cette biographie d‘Eric Deschodt retrace la vie de Claude Barrès, petit fils de Maurice et fils de Philippe Barrès. Son grand père Maurice était un écrivain et un homme politique Français qui fut très influant durant le premier conflit mondial. Il défendit des valeurs et des traditions nationalistes. Son fils Philippe, homme de lettre également, fut journaliste à Paris Presse et  homme politique. Il fut proche de De Gaulle et de la résistance à Londres. Claude naquit en 1925, ne connaîtra pas son grand père mort deux ans plus tôt. Il grandit dans un milieu bourgeois à Neuilly-sur-seine.

Le Biographe s’attache dans son livre à décrire l’enfance et la vie de Claude à travers le poids de l’histoire de sa famille.

 

L’invasion de la France en 1940 par l’Allemagne nazi pousse ses parents à partir pour New-York. Il n’a alors qu'une idée en tête : revenir en France et incorporer la France Libre. A peine âgé de 17 ans il part pour l’Angleterre et il intègre la formation des cadets de la France Libre et des commandos parachutistes. Il saute sur la France en 1944 et à Arnhem. Il se révèle être un brillant officier.

Après un rapide retour à la vie civil, il ne quittera pas l’armée et sera de tous les conflits qui suivront, Indochine, Corée et Algérie. L’auteur retrace la vie de Claude à travers la correspondance qu’il aura avec ses parents et les évolutions de sa carrière militaire. Le lieutenant Claude Barrès a commandé la 2ème bataillon de Corée sous les ordres du lieutenant-colonel Borreil. Claude Barrès trouvera la mort au combat en Algérie à l’âge de 34 ans. Ce sera le dernier des Barrès. Son nom sera donné à la promotion 1993 de l’école militaire interarmes à Coëtquidan.


Commentaire :

Ce livre ne parle pas spécifiquement du bataillon Français de l’ONU ni du conflit Coréen, l’auteur n’y consacrant qu’un chapitre ; mais il décrit l’esprit des soldats, officier ou homme du rang, ayant participé à la libération de France entre 1944 et 1945. Ceux-ci, n’arrivant pas à se faire à la vie civile, " ne seront bon qu’à se battre avec ardeur pour la France ".


 

HISTOIRE DU BATAILLON FRANÇAIS DE L'O.N.U. d'après une étude de Gérard JOURNET, 1997

Délégué EST de l'association des Anciens et Amis des Forces Françaises de l’ONU, du Bataillon et du Régiment de Corée et du 156ème régiment d’infanterie (ANAAFF/ONU/B&RC/156ème RI)

(Association des Anciens des Forces Françaises de l'ONU et du Régiment de Corée)