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Une conférence du Colonel Philippe POUVESLE.

L’OPÉRATION EGLANTINE

EGLANTINE

Les églantines, fruits d’un rosier sauvage, ont la particularité d’être consommables. Espérons que ce n’est pas cette particularité  qui a déterminé le nom de l’opération

 

Le repli d’Ankhé, ainsi baptisé, fut un échec coûteux en hommes et  en matériels. Remarquons que cet échec ne fut pas total. Une part importante des personnels de la garnison d’Ankhé , de l’ordre de 65%, et l’élément qui les avait recueillis parvinrent à rejoindre Pleiku. Par contre les pièces d’artillerie, les engins du génie la presque totalité des véhicules, blindés ou non, de la garnison furent perdus  et un certain nombre de véhicules de l’élément de recueil le furent également. Enfin les pertes de l’ennemi  ont été importantes même s’il était en mesure de les remplacer rapidement.

Échec lourd cependant, et depuis les appréciations et supputations sur ce qui a été fait ou ce qui aurait du l’être n’ont pas manqué. Nous aurons donc du mal à innover, mais il n’est peut-être pas inutile d’en faire le tour, non pour dégager une vérité, la vérité avec un grand V, mais pour rappeler les données d’un débat qui ne sera jamais clos …..les défaites sont orphelines et le nez de Cléopâtre est modelable à l’infini.

Nous vous proposons d’étudier successivement  :

-1-      Pourquoi le GM100 se trouvait bloqué dans Ankhé.

-2-       Pourquoi le MAINTIEN  à ANKHE  à la mi-juin.  

-3-      Le principe du REPLI et le choix de la date.

-4-      La solution retenue pour  l’appliquer.

-5-      Les modalités choisies pour  son exécution.

-6-      La sortie du camp retranché et l’EMBUSCADE du 24 juin.

-7-      Le recueil et le mouvement vers Pleiku.